Métamorph
Messages : 6 Date d'inscription : 16/09/2009
| Sujet: La religion Mer 16 Sep - 20:45 | |
| Ici vous pouvez parlez de la religion. Personnelement, je suis athé, mais je vais vous montrez une petite prédication d'un pasteur Allemand que je publi avec son autorisation traduite par mon père traducteur. ^___^ - Spoiler:
De la fin du monde Prédication sur Mt 28,16-20 du pasteur Helmut Peters 6° dimanche de la SteTrinité, 2009 église « Bergkirche » à Wiesbaden « Voici, je serai avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »Voici, chers paroissiens, le dernier mot de l’évangile selon Matthieu. L’évangile se termine avec la fin – non pas une fin quelconque, mais la fin du monde.Jusque-là, il veut rester avec nous. Ce qui nous ramène tout au début. Puisque c’est ainsi que commence l’évangile de Matthieu :A l’annonce de la naissance de Jésus, son nom est proclamé : Immanu-El, c’est à dire Dieu-avec-nous. Sans peur de la fin du mondeEnsuite, il est né. Dieu descend dans notre histoire. Il est baptisé et s’en va annoncer sa mission :Le royaume de Dieu a commencé, le monde nouveau du Seigneur a débuté. Il monte sur la montagne dire aux hommes comment doit être ce nouveau monde.Il bénit les pacifiques, il bénit les justes, il bénit les doux – sur une montagne comme celle d’aujourd’hui, où il revoit ses disciples. Sur une montagne entre ciel et terre Dieu rencontre l’homme ; ici, les humains se sentent près du Créateur : Dieu est avec nous. Je suis avec vous. Ici sont bénis ceux qui ont soif de liberté et d’amour, de justice et de paix.Vers la montagne converge finalement toute l’histoire, lorsqu’ils se rassembleront de toutes les nations, venant de l’Est et de l’Ouest, du Nord et du Sud vers le mont Sion – pourquoi ? - pour Emmanuel, pour que Dieu soit avec les hommes. Les disciples se trouvent avec leur Seigneur sur la montagne. C’est ainsi que l’histoire prend fin. Rien ni personne ne pourra plus les séparer de lui : Je suis avec vous tous les jours ». Rien ne pourra nous séparer ; ni mort ni diable !Le diable – il l’avait bien essayé pourtant; Sur la montagne, il avait montré à Jésus tous les royaumes du monde avec leur splendeur ; oui, il voulait lui donner tout pouvoir, si Jésus l’avait adoré comme Seigneur.Mais il ne l’a pas fait.C’était le début du plan diabolique de mettre Jésus à mort.La mort ! – c’est sur la montagne que Jésus est mort sur une croix. Est-ce qu’elle a pu introduire une séparation entre Dieu et les hommes ?Est-ce que la mort a pu le séparer, nous séparer de l’amour de Dieu ?Pendant un moment, cela semblait être le cas ! Pendant un moment, le monde semblait toucher à sa fin. Pas de « voici » - les ténèbres ont couvert la terre ! Il était mort et plus jamais avec nous tous les jours : fin du monde. Car s’il était le sauveur du monde, avec sa mort, le monde était perdu et fini.Le mal aurait triomphé en précipitant notre monde dans le chaos. Le mal aurait triomphé en anéantissant le monde.Dans d’innombrables films de cinéma et du petit écran, cette fin nous a déjà été présentée.La propagande politique également se sert régulièrement de cette image. On dit alors : si les armes de destruction massive tombent dans les mains des méchants, ils seront capables d’anéantir notre monde. Cela légitimerait des guerres.Le thème de la fin du monde nourrit également des réflexions humoristiques. Lors du carnaval de Cologne, une chanson populaire dit : « la fin du monde, c’est le 30 mai, on ne vivra plus longtemps, on ne vivra plus longtemps. Mais personne ne sait de quelle année ! N’est-ce pas merveilleux ?Malheureusement, chez beaucoup, la peur est tellement enracinée que ça ne les fait pas vraiment rire !Les fanatiques religieux, des groupes sectaires et même des courants dans notre Eglise n’arrêtent pas de faire peur au gens en parlant de la fin du monde ; Et nous y étions presque. En ce premier vendredi saint. Pendant un moment, on avait l’impression que le mal, que le Mal avait vaincu Dieu.Il a tué son fils – c’était sa victoire. On avait l’impression qu’il pouvait impunément détruire l’œuvre de notre Dieu, sa création : fin du monde ! Le diable a atteint son but ! – Presque ! Le troisième jour, Dieu anéantit le pouvoir de la mort. Dieu ressuscite son fils à la vie. Ainsi, Dieu tient quasiment le monde sur les fonds baptismaux.Rien ni personne ne peut le séparer de l’amour pour son fils ! Rien ni personne ne peut le séparer de l’amour pour ses enfants. Il le leur a promis lors du baptême : « Tu es mon enfant bien-aimé. Voici, je reste avec vous tous les jours, jusqu’à ce que » …jusqu’à quoi ? On ne pourra donc plus dire « à la fin du monde » ! – Dieu a vaincu la mort. Dieu a anéanti le diable et avec lui le mal. Qui pourrait donc détruire le monde ? Le Père tout-puissant lui-même ? Pourquoi ferait-il cela ? Le Créateur aime sa création. Le Père aime ses enfants. N’a-t-il pas dessiné un arc dans les cieux pour exclure cette idée une fois pour toutes ?La fin du monde – c’est donc exclu !Dieu va avec toi jusqu’aux confins du mondePeut-être – ainsi l’avait formulé un jour une catéchumène – cela pourrait signifier ici :« Voici, je reste avec vous jusqu’aux confins du monde ! »Selon la représentation antique du monde, cela est pensable. Les hommes pensaient en effet que le monde était limité.A partir du contexte, cette interprétation est même logique : allez au monde entier ! Et c’est logique qu’il les accompagnera sur leur chemin. Notre Dieu est un Dieu qui chemine avec nous, cette assurance de la foi, nous la tenons de l’Ancien Testament. Le psautier dit :« Eternel ! tu me sondes et tu me connais. Tu sais quand je m’assieds et quand je me lève, Tu pénètres de loin ma pensée… Où irais-je loin de ton Esprit, Et où fuirais-je loin de ta face ?Si je monte aux cieux, tu es là ; Si je me couche au séjour des morts, te voilà. Si je prends les ailes de l’aurore, Et que j’aille habiter à l’extrémité de la mer, Là aussi ta main me conduira, Et ta droite me saisira. » Voici, je suis avec vous tous les jours jusqu’aux confins du monde :Le temps – « tous les jours » – et l’espace – le monde entier jusqu’aux extrémités ! Le temps et l’espace – dans le temps et dans l’espace à l’abri entre les mains de Dieu !Je suis avec vous – vous êtes en moi – nous sommes inséparablement unis depuis le baptême.Cette perspective pourrait bien constituer la fin de l’évangile de Matthieu – et le début de la vie des baptisés. Est-ce que finalement, là-haut sur la montagne, Jésus ne pense pas vraiment à une fin ? De la fin du CréateurDoit-on considérer l’étendue infinie des montagnes pour comprendre ces paroles ? Est-ce qu’il reste désormais avec eux et eux avec lui sur la montagne – Dieu habite auprès des hommes – le but est atteint ? Est-ce qu’ils ne redescendront plus jamais ? – Non, ce serait un malentendu!« Allez ! » dit-il, « descendez en profondeur, allez vers toutes les nations ! »Ce n’est qu’un début : Dieu a vaincu la mort et tenu le monde sur les fonds baptismaux. Il veut la vie pour tous les hommes : une vie sans peur, sans faim, sans violence, terreur et mort.Baptisez-les – ce qui signifie : c’est possible. Faites participer les hommes à l’amour de Dieu. Baptisez-les !Dieu a encore beaucoup de projets : Plus aucun enfant ne doit mourir de faim. Plus aucune guerre ne doit sévir.Et pour les hommes « paix sur terre » et salut et bien-être !C’est encore un long chemin que Dieu veut faire avec nous. Il veut nous y accompagner tous les jours, jusqu’au bout.En grec, c’est un seul mot: fin et but se disent pareillement telos.Et c’est de cela qu’il s’agit : « voici, die Dieu, je n’abandonnerai pas. Voici, j’y reste et je reste avec vous, je ne laisserai pas aller ce monde à sa perte, mais à son but. Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’au but du monde, oui, jusqu’à l’accomplissement du monde. »
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